Les primevères sont pour moi les fleurs de mon enfance, les fleurs de la vie.
Mais quand je pense à elles, ce sont aux primevères sauvages que je pense.
Celles des sous-bois humides de la Normandie, dans le jardin où je me suis faite.
Des mauves, des blanches, des roses et des jaunes et qui sentaient un parfum doux et subtil, très particulier.
La neige de février, celle de mes anniversaires, était tombée et dessous, dessous,
au chaud de l'humide, au bord d'un printemps en puissance...
Les petites primevères se préparaient, pointaient leurs nez sous les derniers flocons.
C'est ainsi dans mes souvenirs les plus doux, les plus chéris.
Cette fleur s'est aussi associée à un livre d'enfant, très illustré, que je n'ai plus.
Etait-ce la Belle au Bois dormant ou Blanche neige ?
Toujours est-il que sur une page du livre était peint un champ parsemé de ces mêmes "primavera" sauvages ,
celles des bois, des talus et des jardins anciens.
m'ont bâtie.
Elles ont engendré une palette dans ma tête,
dans ma vie.
Coucou Lôlà,
RépondreSupprimervraiment tu as un don génial pour créer des univers enchanteurs, à chaque fois que je découvre un de tes blogs je me demande s'il y en a encore que je ne connais pas, chez toi c'est comme une poupée russe, on découvre un lieu qui amène à un autre qui... J'adore !
Stéphanie
Ce que tu dis me ravit. Merci !
RépondreSupprimerBienvenue ici dans ma boîte aux couleurs !